Ce mardi 10 décembre, Mediapart a publié une note interne du groupe du Parti populaire européen (PPE, droite) dévoilant son programme de travail pour la législature en cours du Parlement européen.
Après une campagne européenne largement menée contre le Pacte vert, la droite européenne assume l’objectif de mettre à bas les plus grands accomplissements de l’Europe au service de la planète et des générations futures.
En premier lieu, le PPE projette de remettre en cause rien de moins que le principe du « pollueur-payeur », inscrit à l’article 192 du Traité de fonctionnement de l’Union européenne et fondant sa politique environnementale.
Dans le secteur des transports, la droite projette une offensive contre la fin de la vente de véhicules thermiques en 2035, à rebours des travaux de la première commission Von der Leyen et des engagements de son second mandat.
Il s’agirait d’un non-sens industriel et environnemental. En effet, l’industrie automobile a dix ans pour parvenir à se transformer et elle est en bonne voie - malgré des disparités. Il est essentiel que l’UE accompagne cette transition du mieux possible.
Sans doute inspirée par Javier Milei et sa tronçonneuse, la droite souhaite engager des lois « OMNIBUS » et « One in two out », pour réduire drastiquement le volume des directives et règlements européens, en particulier relatifs aux protections environnementales, au détriment du climat et de la santé des Européens. Le projet du PPE conduirait à couper à la serpe des textes protecteurs des citoyens européens. Dans le même temps, il souhaite limiter les financements européens en direction des ONG, vigies et relais essentiels de la société civile.
A l’inverse de cette remise en cause, pour assurer la décarbonation de l’automobile il faut augmenter les taxes sur les véhicules chinois et privilégier le rail par rapport à la route, tout en garantissant la souveraineté européenne.
Vous pouvez compter sur moi dans ce combat.
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