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Mes combats pour le numérique & l'intelligence artificielle

Le marché unique du numérique souffre d’une double peine, celle d’une trop grande fragmentation et d’une grande faiblesse face à la concurrence étrangère. Alors que la quatrième révolution industrielle, celle de l’algorithme et des données, est déjà bien entamée, l’Europe est à la traîne. Les intérêts stratégiques numériques de l’UE ne sont pas suffisamment défendus ce qui a des conséquences graves pour les citoyens et nos industries. En investissant cinq fois moins dans la R&D que les États-Unis, le marché européen du numérique se fait écraser par les oligopoles américains et chinois.

Le marché unique du numérique souffre d’une double peine, celle d’une trop grande fragmentation et d’une grande faiblesse face à la concurrence étrangère. Alors que la quatrième révolution industrielle, celle de l’algorithme et des données, est déjà bien entamée, l’Europe est à la traîne. Les intérêts stratégiques numériques de l’UE ne sont pas suffisamment défendus ce qui a des conséquences graves pour les citoyens et nos industries. En investissant cinq fois moins dans la R&D que les États-Unis, le marché européen du numérique se fait écraser par les oligopoles américains et chinois.​

Renforcer le marché européen 
du numérique

Comme l’ont rappelé les rapports d’Enrico Letta et de Mario Draghi, l’Europe a pris du retard dans la course numérique mondiale. Pour assurer les intérêts stratégiques de l’Union, il faut casser les codes de notre politique numérique pour accroître les investissements, soutenir les startups européennes et françaises, et construire de véritables champions industriels européens.


C'est la raison pour laquelle, il est crucial de créer une cinquième liberté du marché intérieur dédiée à la recherche et l'innovation. Cela permettra le développement de technologies clefs comme l'intelligence artificielle et les calculs quantiques, assurant la souveraineté technologique de l'Europe. La révision des règles de la commande publique est également essentielle pour favoriser l'émergence de champions européens et français, tout en atteignant une autonomie stratégique numérique.
Cela doit s'accompagner d'investissements publics dans la recherche et les infrastructures digitales notamment au bénéfice des TPE/PME et des services publics. 

Enfin, pour garantir une concurrence équitable, il faudra veiller à la bonne mise en œuvre des règlementations dédiées aux GAFAM adoptées lors de la précédente mandature.

 Comme l’ont rappelé les rapports d’Enrico Letta et de Mario Draghi, l’Europe a pris du retard dans la course numérique mondiale. Pour assurer les intérêts stratégiques de l’Union, il faut casser les codes de notre politique numérique pour accroître les investissements, soutenir les startups européennes et françaises, et construire de véritables champions industriels européens.


C'est la raison pour laquelle, il est crucial de créer une cinquième liberté du marché intérieur dédiée à la recherche et l'innovation. Cela permettra le développement de technologies clefs comme l'intelligence artificielle et les calculs quantiques, assurant la souveraineté technologique de l'Europe. La révision des règles de la commande publique est également essentielle pour favoriser l'émergence de champions européens et français, tout en atteignant une autonomie stratégique numérique.
Cela doit s'accompagner d'investissements publics dans la recherche et les infrastructures digitales notamment au bénéfice des TPE/PME et des services publics. 

Enfin, pour garantir une concurrence équitable, il faudra veiller à la bonne mise en œuvre des règlementations dédiées aux GAFAM adoptées lors de la précédente mandature.

Consolider l'approche européenne du développement de l'intelligence artificielle

Le marché mondial de l’IA devrait connaître une croissance annuelle de 15,8 % au cours de la période 2024-2030, jusqu’à peser 680 milliards d’euros en 2030. 
Avec l’AI Act, le Parlement européen a fait un premier pas historique, permettant de développer l’intelligence artificielle, ainsi que ses potentialités sociales et économiques, tout en encadrant les risques qu’elle fait peser sur les droits fondamentaux des citoyens. 

Mais la loi ne couvre pas tous les enjeux de l’IA, si bien que de réelles menaces persistent, par exemple dans le monde du travail. Le principal objectif de cette mandature sera de faire les prochains pas pour parachever l’approche européenne de l’IA, en complétant la législation et en accompagnant le développement de l’IA par une politique de financement.

C'est pourquoi, il est crucial de promouvoir une politique industrielle éthique, basée sur l'open data et le contrôle humain et de soutenir financièrement les entreprises européennes, notamment les licornes françaises.
L'IA doit être appliquée dans des secteurs clés comme la santé, l'agriculture et l'énergie pour améliorer les conditions de travail
Une directive européenne sur l'IA au travail est nécessaire pour protéger les droits des travailleurs, tout en préservant les libertés individuelles et les droits d'auteur face à l'IA générative.

Protéger les citoyens et les consommateurs européens dans la transition numérique

Face au développement du numérique, les citoyens et les consommateurs européens restent en proie à de nombreuses dérives. L’exploitation des données personnelles à des fins commerciales, l’explosion des deepfakes et des fake news, ou la dépendance aux réseaux sociaux, sont autant de vices des entreprises dont nous devons nous emparer. 

Par ailleurs, il est urgent de pallier les inégalités numériques et d’atteindre les objectifs de la voie vers la Décennie numérique. Le développement et la valorisation des compétences numériques, la numérisation des services publics, et la promotion de l’accessibilité sont autant de défis à résoudre pour répondre aux besoins des citoyens.

Il est aussi crucial de freiner la fuite des talents vers les États-Unis en rendant le marché européen plus attractif. Le renforcement de la législation sur les services digitaux (DSA) doit protéger les citoyens, en luttant contre la haine en ligne et en interdisant les publicités ciblées. La protection des mineurs dans l’espace numérique, notamment face aux crimes et aux réseaux sociaux, doit être approfondie, tout comme la régulation du e-commerce pour garantir les droits des consommateurs.

Face au développement du numérique, les citoyens et les consommateurs européens restent en proie à de nombreuses dérives. L’exploitation des données personnelles à des fins commerciales, l’explosion des deepfakes et des fake news, ou la dépendance aux réseaux sociaux, sont autant de vices des entreprises dont nous devons nous emparer. 

Par ailleurs, il est urgent de pallier les inégalités numériques et d’atteindre les objectifs de la voie vers la Décennie numérique. Le développement et la valorisation des compétences numériques, la numérisation des services publics, et la promotion de l’accessibilité sont autant de défis à résoudre pour répondre aux besoins des citoyens.

Il est aussi crucial de freiner la fuite des talents vers les États-Unis en rendant le marché européen plus attractif. Le renforcement de la législation sur les services digitaux (DSA) doit protéger les citoyens, en luttant contre la haine en ligne et en interdisant les publicités ciblées. La protection des mineurs dans l’espace numérique, notamment face aux crimes et aux réseaux sociaux, doit être approfondie, tout comme la régulation du e-commerce pour garantir les droits des consommateurs.