C’est un honneur pour moi d’avoir été élu ce jeudi 23 janvier vice-président de l’intergroupe Ciel et Espace du Parlement européen chargé de travailler sur l’avenir de l’aviation et du spatial. Ce sont aussi de gros enjeux dans un contexte international troublé. Car si nous n’agissons pas vite et fort l’Europe perdra la bataille du ciel et de l’espace.
Le contexte des menaces russe et chinoise et la concurrence souvent déloyale des États-Unis doivent nous conduire à sortir de notre torpeur : le projet Ariane est en difficulté face aux lanceurs réutilisables d’Elon Musk et nous accusons un retard important sur les constellations.
Il nous faudra notre lanceur réutilisable et une constellation européenne de satellites.
Vous pouvez compter sur mon absolue détermination pour soutenir l’industrie spatiale européenne face à la concurrence internationale. Le rebond est possible, c’est maintenant qu’il faut réagir.
Convaincre l’Italie de rester dans le projet Ariane plutôt que développer ses propres lanceurs ; faire confiance à Iris² plutôt qu’à Starlink et conforter « l’alliance spatiale européenne ».
Le mandat qui s’ouvre sera celui du rattrapage.
Dans le secteur aéronautique il nous faudra garder notre leadership avec Airbus et son écosystème et les soutenir dans leur décarbonation plutôt que les punir.
Voir aussi : Visite de l'usine ArianeGroup aux Mureaux